Et donc je m'acharne




Et donc

je m'acharne

Solo d'salive

Textes : Stéphane Keruel, Richard Dubleski, Ghérasim Luca

Tout public à partir de 8 ans

Spectacle « de rencontres » : se joue en tous endroits (avec ou sans matériel technique).


Cette performance langagière haletante fait de la poésie une aventure de toute première importance. Elle souffle un vent libératoire, rageusement jouissif, sur notre langue normée, la bouscule au point qu’on rit d’elle, avec elle. La poésie ne prétend pas qu’au sérieux. Depuis les fatrasies médiévales jusqu’aux actuels chahuteurs de langue, en passant par les pataphysiciens ou les dadaïstes, la poésie n’a cessé de recourir au burlesque, à l’humour, à la satire, dit Jean-Pierre Siméon.

C’est aussi un combat physique (une dépense qui donne à penser), un acharnement contre ce qui est pourtant une réalité incontournable : que le mot n’est pas la chose. Ce qui n’empêche pas le personnage de chercher... des contournements. L’échec systématique de son acharnement procure la même joie qu’une chute à la Buster Keaton. Ainsi ses ratages linguistiques, son Hymne à la toux, ses boniments perruqués, ses arnaques mathématiques, nous « baladent » de surprises en surprises, nous plongent dans ses propres perte de contrôle, jusqu’au rire de soulagement…

Contre une vision douceâtre de la poésie, « Et donc je m’acharne » est une bouffée d’air du grand large…


Share by: